Résumé de carrière

Dès l'âge de 16 ans, François encadre des sportifs en association. Il enchaine par une carrière dans le sport, de 1991 à 1997. Il découvre la micro-informatique au travers de l’achat d’un PC - mal intégré - alors qu'il gère une salle de remise en forme. Pour des raisons économiques, François envisage de se reconvertir dans le monde de l’informatique. Cette orientation ayant été confirmée par un test d’aptitude réalisé par l’AFPA, il entre en formation initiale d’analyste-programmeur.
Il négocie l’embauche chez un éditeur de logiciel comme valant stage de fin de formation. Cependant, cette expérience n'est pas satisfaisante, et il décide de changer d’entreprise à l’issu de sa période d’essai, en répondant à une offre déposée dans les locaux de formation pendant l’examen final. Il se trouve que le recruteur est l’un des jurés professionnels qui a connaissance des très bonnes notes et de l'appréciation du jury, et l'embauche.
François quitte la Loire-Atlantique et rejoint cette SSII parisienne, travaillant au siège pendant plus d’un an sur le développement de programmes et logiciels dans différents langages avec comme clients principaux L’Oréal et France Telecom.
Début 2000, il est missionné en délégation dans une usine de L’Oréal à Orléans, pour rejoindre une équipe de développeurs issus de différentes SSII et sous la direction d’un chef de projet L’Oréal afin de travailler à l’intégration de 3 applicatifs maison issus de trois usines européennes différentes et destinées à gérer l’ensemble de la supply-chain des 9 usines européennes de la division Produits Grand Public du groupe. Cette mission lui permet entre autres de développer ses connaissances systèmes en UNIX et administration de SGBDR. Il est en effet le spécialiste de l’équipe pour l’écriture des interfaces entre les différents systèmes et modules applicatifs.

Début 2001, François décide de démissionner, suite à la dégradation de l’ambiance dans l’équipe (intégration de nouveaux prestataires) et au non-respect des engagements pris par sa société. En l’apprenant, plusieurs personnes de L’Oréal l’incitent à intégrer le groupe, une place de chef de projet se créant sur un autre site industriel. Il décide de les écouter, et après avoir trouvé un accord avec son entreprise, rejoint l’usine de Rambouillet en aout 2001. Dans un premier temps toujours administrativement rattaché à cette SSII, puis officiellement employé par L’Oréal en janvier 2001. Ses missions principales sont d’assurer le support quotidien de l’usine et de gérer les impacts informatiques de l’ensemble des projets métiers du site, ainsi que ceux coordonnées par les directions du groupe (Division et Siège industrie du Groupe). Il gère notablement comme chef de projet pilote, puis leader du déploiement européen un projet de relation B2B (clients-fournisseurs) via place de marché. De gros besoin de résilience pour supporter la production 24*7 du site l’amènent à développer ses compétences techniques et il devient rapidement le référent technique de la Division Produits Grand Public. Il est à ce titre nommé représentant pour cette Division auprès du comité de pilotage de la sécurité des systèmes d’information du Groupe. Il est également amené à gérer une mission de reconstruction des systèmes et de l’équipe de l’usine galloise en 2004, suite à un remplacement d’ERP catastrophique ayant pour conséquences la non-remontée des chiffres au groupe sur deux trimestres consécutifs et l’arrêt médical du RSI du site pour burn-out. Suite à l’intervention de Sir Owen Jones, alors PDG du Groupe, il est mandaté pour restaurer le bon fonctionnement. Ce qu'il réalise en deux mois, en réorganisant l’équipe, faisant appel à expertise interne et externe, formant les membres de l’équipe nominale et préparant un RSI pour lui succéder. Cette expérience le fera connaitre dans le Groupe au-delà de la division dont il dépend.
A son retour à Rambouillet, il est missionné pour participer à mi-temps au pilote du projet mondial de déploiement d’un Core System industrie basé sur l’ERP SAP et un MES appelé FlexNet. Il est à noter qu’il s’agit du plus gros projet SAP jamais réalisé à cette époque. La direction du module d’éditique lui est confiée.
Suite au démarrage du site pilote et au détachement du RSI de Rambouillet sur d’autres déploiements, il prend la responsabilité de l’équipe informatique. Il est notamment leader du déploiement du Core System industrie sur ce site et reste ensuite en phase post Go live.

En janvier 2010, il est nommé à la direction industrie du Groupe (maitre d’œuvre du Core System industrie) pour coordonner les infrastructures et systèmes informatiques de l’ensemble des sites dans le monde. Ses missions sont la préparation des usines amenées à migrer sur le Core System industrie (phase amont : audit technique, préparation des équipes, réduction du gap technique) ; le déploiement des sites selon un calendrier organisé par phases allant de 6 mois à 2 ans pour un site ; le support aux site déployés incluant les montées de version et les évolutions techniques ; le support technique des équipes fonctionnelles du Core System Industrie.

En 2014, suite à une conjonction de choses (fatigue liée au rythme, manque d’opportunités d’évolution dans le Groupe, dynamisme économique en Chine où il passe beaucoup de temps à l’époque), il décide de quitter l’Oréal pour rejoindre une SSII spécialisée dans l’infrastructure et le travail collaboratif, en tant que directeur technique. Il connait bien cette SSII qui est un partenaire de longue date. Deux missions principales motivent cette embauche : aider cette SSII d’une cinquantaine de collaborateurs à se structurer pour être à même d’être choisie par de grands groupes d'une part, et d'autre par la conduite d'une étude de marché pour la création d’une filiale à cette SSII en Chine.
La première mission l’amène à travailler sur l’organisation pour mettre en place un mode de management de type Lean basé sur la philosophie de l’Entreprise Libérée ; à structurer l’offre technique et intervenir en avant-vente et en directeur de projet sur les grands comptes. La seconde est menée dans un premier temps à distance, avec l’aide d’un business developer sur place, puis pendant 6 mois à Shanghai, pour réaliser l’étude juridique, la recherche de partenaires, l’analyse du marché et l’adaptation de l’offre, et la recherche de clients. Après un démarrage de l’activité dans un premier temps sans structure juridique locale, le dirigeant décide d’arrêter le projet, jugeant le ROI trop lent.

Ne trouvant pas de place dans la nouvelle organisation à son retour, en France, la séparation est prononcée. François rejoint alors Deveryware, dont l’activité principale est de fournir la plateforme technique aux services de police pour le traçage des mobiles. Il est recruté comme CTO pour la future filiale qui regroupera l’activité de développement mobile autour du Safe et Smart City. Un mois après, le futur DG est limogé et la création d’une filiale est abandonnée. François est réintégré temporairement à la structure mère, le temps de réduire la dette technique et de réussir à débloquer l’incapacité à livrer les applications. La structure mère ayant déjà un CTO, la période d’essai est rompue et François rejoint le groupe Gojo.

Il est recruté par le président Europe de nationalité américaine, afin de reconstruire les infrastructures européennes -principalement française-, construire une équipe européenne, transformer les méthodologies de travail des Métiers pour notamment préparer le déploiement de SAP sur les filiales européennes, mettre en place le RGPD et la sécurité informatique, et digitaliser les équipes commerciales. Suite à la non atteinte des ambitions budgétaire de la filiale européenne, François est licencié le 30 décembre 2019 pour motifs économiques.

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Fin 2020, dans le contexte compliqué de crise sanitaire liée au COVID, François se voit proposer une mission de management de transition an tant que Directeur Général d'une filiale technologique du Groupe EDF. Citégestion, est l'éditeur de Muse®, une suite logicielle pour les Territoires d'Innovation (Smart City), à destination des collectivités et de leurs exploitants. Suite à douze jours intenses et 4 entretiens, François est confirmé pour la mission qui se présente avec de nombreuses complexités. Management démissionnaire, et pré burnout ; conflits entre les équipes ; projets phares en crise ; finances et plus globalement gestion de l'entreprise en mauvais état. Les objectifs confiés sont :

• Etablir et dérouler une roadmap sur deux plans :

  • Sécuriser le business courant et mettre en place les actions nécessaires à cours terme pour satisfaire aux contrats signés ;

  • Renforcer la compétitivité et l’excellence de la compagnie en ayant une approche orientée innovation technologique et optimisation budgétaire. Les choix devant permettre de dérouler la stratégie business, mais également être force de proposition pour susciter de nouveaux axes de développements.

• La roadmap devra s’articuler sur différents axes : le développement de fonctionnalités et services ; les plateformes et technologies de développement et dispositifs clients cibles ; le type d’assets gérés ; l’infrastructure (hébergements, hardware, software, réseaux), la sureté de fonctionnement et la sécurité de l’information, qui représentent un enjeu particulier compte tenu de l’exposition du domaine de l’entreprise.

• Changer les postures managériales, former (de façon continue) et réorganiser les collaborateurs pour repositionner les compétences aux positions clés, faire adhérer et engager les équipes dans la mise en œuvre des transformations.

• Mettre en place une structure de pilotage des projets rigoureuse avec des indicateurs de performance clé (KPI). Simplifier et fluidifier les processus. Développer l’innovation et l’agilité.

• Créer une dynamique positive et une organisation agile entre les métiers de la maison mère et les équipes de Citégestion.

• Travailler sur le développement des produits et services en coordination avec les équipes métiers de la maison mère.

• Etre en support de la maison mère dans le cadre du développement commercial.